Quelle pourrait être le lien entre un « leader libérateur » et le triangle de Karpman, aussi appelé le triangle dramatique ? Nous allons explorer ci-après un scénario qui peut se présenter….
Le dessin ci-dessous nous donne une représentation du mécanisme de ce triangle :
Dans ce triangle, nous somme donc déjà en présence de « victimes » …. dans le monde de l’entreprise, et ce que l’on entend/lit/voit sur le net, ce sont des salariés victimes d’une hiérarchie ou d’un manager incompétent, autocratique, autoritaire, etc ….
Le management, au sens large, est donc naturellement désigné comme le « persécuteur ».
Or le fait de se trouver dans ce triangle en position de « victime », amène tout naturellement à appeler un « sauveur » de tous ses voeux… un « leader libérateur » qui va venir les « libérer » de leur joug !
Nous remarquons que le « sauveur » est gratifié d’attributs :
- le « sauveur » joue un rôle narcissiquement gratifiant !
- le « sauveur » intervient même si rien ne lui est demandé (exemple classique d’un patron qui décide subitement de « libérer » son entreprise)
- Le « sauveur » peut devenir un « persécuteur » s’il est déçu par une absence de reconnaissance (ou de résultat : note JF)
Cette hypothèse existe-t-elle dans la réalité ? Peut-être ou peut-être pas … elle peut néanmoins exister et s’il elle existe, que faire dans le cas d’une présence de triangle dramatique :
- 1) s’en rendre compte
- 2) amener les personnes à sortir du mode « victime » (accompagnement)
- 3) co-construire ensuite ensemble un autre mode de fonctionnement (d’adulte responsable à adulte responsable).
NB1: quand nous sommes en mode « victime », nous ne pouvons pas être responsable (= cause en la matière) et donc en capacité de transformer la situation. Un fonctionnement sur un triangle dramatique dérape à nouveau tôt ou tard !
NB2 : le désengagement est un comportement courant quand nous sommes en mode « victime » …
NB3 : Toute ressemblance avec des fait existants ou ayant existé est totalement fortuite …. ou pas !
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