Dans ce billet nous allons évoquer un éclairage original de différents mode de conscience que l’on va retrouver aussi bien dans la vie de tous les jours qu’en des situations professionnelles.
Notre état de conscience peut, selon les situations, prendre différentes orientations. Si nous regardons de plus près, nos orientations les plus courantes sont sur les modes « victime » (ce n’est pas de ma faute/responsabilité) ou « responsable » (je suis à la source de ce qui m’arrive).
Dans le niveau humain le plus courant, le mode « victime », nous nous définissons comme « victime » de notre environnement. Nous somme en retard parce que…. nous n’avons pu terminé notre rapport parce que…..nous n’avons pas fait la vente parce que….. nous n’avons pas atteints nos objectifs parce que…… Etc. Dans ce mode « victime », une de nos préoccupations principale est pilotée par le verbe « avoir ». Que voulons nous avoir? En dehors des victimes réelles qui voudraient avoir un dédommagement, une aide, un soutien, quand nous somme dans cette état, nous attendons d’avoir de l’indulgence, de l’empathie, des preuves d’affection. En gros nous quémandons des preuves d’amour et d’appréciation.
Ce mode peut être permanent (nous connaissons tous des personnes qui vivent avec un nuage noir en permanence au-dessus de leur tête) ou passager, voire furtif, pour peut-être passer rapidement soit un niveau supérieur (responsable) ou au niveau inférieur (résigné).
La source du comportement dans ce mode est dans la notion d’action/réaction avec un fonctionnement plutôt réactif, ayant pour intention l’évitement d’être responsable…. et donc de rester victime.
Le mode « résigné » est piloté par un verbe puissant : conserver / préserver…. En effet, quand nous sommes résignés, plus rien n’est possible, l’horizon est complètement bouché à nos yeux. Quelle serait donc notre meilleure stratégie de survie? Chercher à se maintenir, à conserver ce que nous avons, nos acquis, COUTE QUE COUTE ! Nous voyons cette stratégie utilisées par certain syndicats pour conserver les « avantages acquis ».
Le mode « au dessus » du mode « victime » est le mode « responsable ». Le verbe sous-jacent de ce mode est « faire »… nous cherchons quoi faire pour obtenir le résultat dont nous pourrons être responsable. La source du comportement se situe ici dans les pratiques opératoire ayant, si possible, déjà fait leur preuve. Le comportement est sur un modèle pro-actif « dans le but de…. ». Ce mode est très développé en entreprise, et les consultants qui y interviennent, tout comme les cadres qui y sont employés, ont pour mission de mettre au point les modes opératoires les plus efficaces.
Quand nous remontons d’un cran, nous arrivons au mode « autonome ». Sur ce mode, le verbe directeur est le verbe être. La source du comportement est la propriété des choses/personnes, propriété qui est accessible par des distinctions. le comportement va se retrouvé être élégant et/ou approprié. La personne en mode « autonome » cherche donc qui elle doit être, ou qui elle est authentiquement, l’amenant à faire des actions efficientes qui vont lui permettre d’avoir les résultats qu’elle cherche à atteindre de par ses objectifs. Les interventions extérieures de formation, coaching ou conseil vont être dans ce cas très différentes des interventions ayant pour contexte le mode « responsable »
Nous pouvons encore vouloir é-voluer vers le « haut », vers un mode « libre », où le « non-être » est présent, siège de l’Essence, mais cela nous emmènerait plus loin que ce billet voulait vous emmener…. mais vous pouvez aisément imaginer que l’accompagnement sur ce mode se différencie catégoriquement de celui effectué sur les modes « responsable » ou « autonome »!
Nous pouvons toutefois noter que nous pouvons passer d’un mode à un autre assez rapidement au cours de la même journée, et qu’il y a des modes plus confortables et efficients que d’autres. Ayant tout ceci à la conscience, nous avons maintenant la capacité de ne plus rester « coincé » dans les modes « inférieurs » et nous rendre rapidement sur les modes « responsables » et « autonomes » voire au-delà.
Le travail de remontée se fait par un coach compétent avec les outils appropriés. La partie « autonome » est par contre plus du domaine d’un Coach (avec un grand C) que d’un coach.
Il existe toutefois un niveau encore plus élevé qu’autonome, celui de « libre », où le verbe directeur est « non-être »…. nous nous retrouvons en fait ici sur ce que l’on pourrait appeler l’Essence Profonde de l’Être Humain, avec une approche plus « spirituelle ». L’accès à cet état n’est plus du ressort d’un coach/mentor, mais d’un « éveilleur » comme le nomme Robert Dilts.
Bonne remontées rapides à toutes et à tous.
Le tableau ci-dessous récapitule les divers éclairages vus dans ce billet:
Niveau | Verbe | Source |
Autonome | Être | Propriété |
Responsable | Faire | Pratique opératoire |
Victime | Avoir | Action/réaction |
Résigné | Conserver | Maintien |
Dépressif | Laisser aller | Inaction |
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