Selon Robert Dilts*, » la Modélisation des Facteurs de Réussite™ (SFM en anglais) est une méthodologie développée par mon frère John et moi-même afin d’identifier, comprendre et appliquer les facteurs de succès critiques qui guident et accompagnent les individus et organisations qui réussissent. ». SFM explore donc la question : »Quelle est la différence qui fait la différence? » afin de découvrir les facteurs critiques qui vont distinguer une performance faible d’une moyenne ou encore d’une performance remarquable !
La modélisation, par benchmarking, des procédures d’entreprises ayant une bonne réussite est une approche utilisée de longue date dans le domaine du consulting. L’analyse des meilleures pratiques (best practices) est effectuée, puis l’on opère une greffe de ses « meilleures pratiques » dans l’entreprise qui veut augmenter ses performances. Si nous regardons de plus près, ces « meilleures pratiques », comme leur nom l’indique, se situent au niveau « Comportment » de la partie existentielle des doubles niveaux de transformation (voir tableau ci-après).
les doubles niveaux de transformation
Dans les doubles niveaux de transformation (l’organisation de nos modes de pensées, voir : Les doubles niveaux de transformation) nous allons extraire six piliers principaux sur lesquels nous allons nous appuyer principalement pour nos projets :
Niveau | Question associée | Observation |
Vision | Pour Quoi ? | Quelle est notre « utopie altruiste »?, qu’est-ce qui y est présent ? |
Raison d’Être | Quelle est notre façon unique de tendre vers notre Vision ? | |
Valeurs | pourquoi ? | Nos valeurs essentielles, nobles. |
Ambition | Quel résultas voulons-nous obtenir du projet? (SMARTE) | |
Mission | Comment ? | Notre façons unique et spécifique pour atteindre notre ambition |
Rôles | Qui | Les rôles qu’offrent notre projet |
Changement façon « main stream »
une façon « classique » d’amener un changement dans une organisation est par l’implémentation de « meilleures pratiques » (best practices en anglais), celles-ci se réfèrent au niveau logique « Comportement » (voir plus haut). Le fait de juste tenter de transposer (greffer) un comportement nouveau dans une organisation a des conséquences non anodines :
- Une forte résistance des collaborateurs (car imposé top down) et du Système (par homéostasie)
- Une incongruence avec les autres niveaux logiques du Système (manque d’alignement, voir http://www.jfinsights.com/qu-est-l-alignement-organisationnel/ ) amenant une perte de performance globale du Système (changement de type 1 en systémique).
- Une difficulté à maintenir les nouveaux comportements (une modification du SI couplée à de la formation est une solution classiquement utilisée pour tenter de palier à ce phénomène, générant frustration et parfois une augmentation du ressentiment). Nous sommes alors en présence de changement de type I en systémique, un changement instable, combattu par l’homéostasie du Système.
Une étude spécifique de McKinsey a d’ailleurs démontré que ce type d’approche produisait 70% d’échecs ! (voir Billet sur la conduite du changement )
Approche SFM
L’approche SFM, pour obtenir la réussite optimale, va opérer en plusieurs étapes.
Une 1e étape : incluant le Dirigeant (Fondateur) en explorant, en mode génératif*, ses ( voir billet sur les niveaux logiques de Dilts revisités ) caractéristiques Essentielles :
- Passion (le « feu intérieur » qui l’anime et le porte)
- Vision
- Raison d’Être
- Identité
- Valeurs
- Talents
Puis en 2e étape, pour différentes entité de l’entreprise (CA, CODIR/COMEX, etc…), toujours en mode génératif :
- Vision
- Raison d’Être
- Valeurs
- Ambition
- Mission
- Rôles
Quand ces éléments ont réellement émergés du Système (avec un grand S), nous nous rendons compte d’un alignement étonnamment naturel entre :
- La Vision de l’entité concernée avec celle du Dirigeant/Fondateur,
- Idem pour les Raisons d’Être,
- L’ambition et la Vision.
La définition claire et vibrante dans un premier temps, communiquée à l’ensemble des collaborateurs dans un deuxième temps, génère un extraordinaire alignement organisationnel sur la « raison d’Être » de l’entreprise. Cette raison d’Être induisant auprès des collaborateurs et parties prenantes :
- De l’implication et de l’engagement
- Du Sens et de la fierté
- De la loyauté et un sentiment d’appartenance
- Une meilleure ambiance de travail
- Une meilleure QVT (Qualité de Vie au Travail)
- Une meilleure efficacité
- Et une meilleure efficience (faire plus avec moins… de temps, d’argent, de stress, etc.)
Toute l’équipe de JFInsights est là pour vous accompagner à évoluer et vous transformer avec fluidité en s’appuyant sur les divers points mis en exergue dans SFM. Consultez-nous !
*: Le mode génératif permet d’aller très rapidement et facilement à « l’Essentiel », évitant les pièges des moi/égos.
1 Comment
Too much
J'adhère et te propose d',en faire une presentation chez mon quasi ami et gourou de Dale Carnegie ET fondateur associé de EOS Dirigeants Jacques Cogniard
Liens sur tes autres articles tres bien fait
Ta candidature resaux Plato ensemble CCIR possible via contact reseau pro CCIR JFD avec cette argumentation et court cv Mister Fuchs
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