Avec l’engouement actuel pour l’intraprenariat et l’entreprenariat, crée sa startup semble être un must. Il existe moult articles, livres et vidéos glorifiant les entrepreneurs à succès ainsi que se proposant de donner les « clés de la réussite ». Malgré cela, 51% des entreprises créées ( on parle même de 80% pour les start’ups) n’atteignent pas la sixième année, 33% n’atteignait pas la 3e année ! *
Ces chiffres incluent aussi bien les entreprises « classiques » (capitalistiques) que les entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS)
Business plan classique
Quand nous consultons les « experts », la plupart vous dirons qu’une clé de réussite d’une startup est l’élaboration de son business plan. Celui-ci s’élabore classiquement sur le déroulé des points suivants :
- Présentation de l’équipe (CV, complémentarité, expérience, compétences)
- Une présentation des produits et / ou services proposés (besoins, contexte)
- Le Marché (clients cibles, résultat d’enquêtes, segments,
- Le Modèle Économique (le Business model)
- La concurrence (ticket d’entrée, avantage concurrentiel)
- La Société ou l’Entreprise (forme juridique, capital, actionnaires et répartition)
- Plan d’action (ambition, stratégie, R&I, production, marketing, commercial, RH, développement à l’international, etc.)
- Prévisions financières ( rentabilité, bilans, compte de résultats et trésorerie prévisionnels)
- Opportunité d’investissement (besoin en capitaux, ROI, etc.)
Néanmoins, avant de monter son business plan, le premier point de la startup est de déjà trouver « l’idée géniale », le produit que le monde entier va s’arracher !
Une piste pour trouver ce produit « génial » est développée dans cette vidéo sur l’entreprenariat technologique . Il y a clairement deux axes qui se dessinent ici :
- Trouver un produit/service qui résolve le « problème » de nombreuses personnes…..
- Et trouver un produit qui soit « disruptif » (= différent d’une amélioration de l’existant), pour in fine se trouver dans un « océan bleu », et donc sans concurrent, au moins pour un certain temps…
Une façon élégante et efficiente de résoudre ces deux points est d’employer l’Imagineering de Disney en mode génératif (voir : Créativité/innovation disruptive)
La différence qui fait la différence !
Le deuxième point concerne un élément pourtant critique, et régulièrement négligé dans les équipe dirigeante (puis ensuite les équipes opérationnelles) : lemindset (la tournure d’esprit, les schéma mentaux, la structure mentale!).
Le Mindset :
- Est ce qui va nous donner le contexte des actions entreprises.
- Inclus le niveau paradigmatique de nos pensées, et donc ce qui va être possible et ce qui ne le sera pas, tout comme la façon d’organiser la structure de l’entreprise et son développement.
En effet, le déroulement du process de réalisation est le suivant :
Mindset + Construction Intérieure ⇒ Actions ⇒ Résultats
Le troisième point, également régulièrement négligé, et la « construction intérieure » (l’état intérieur) des Fondateurs et des leaders, cette « construction intérieure » va faire en sorte que ce soit le côté « sain » (positif) du mindset qui s’exprime. Pour passer d’une startup à une finishup, il leur sera plus que bénéfique de devenir des entrepreneurs-Jedi qui vont maîtriser la F.O.R.C.E. :
- Fonctionner en Flow
- Être Ouvert
- Être résiliants
- Être Connecté
- Être efficients = réaliser beaucoup avec un minimum de ressources (temps, argent, collaborateurs, stress, etc..)
Pour plus de détails, voir le billet : http://www.jfinsights.com/startuper-entrepreneur-dirigeant-maitriser-force/
Deux axes de travail peuvent nous permettre d’obtenir ces « qualités » :
- S’appuyer sur le mode génératif (en individuel et en collectif, voir : transformation en mode génératif )
- Utiliser le Mastermind, partie intégrante du mode génératif collectif (voir : Mastermind génératif)
Pour résumer, en dehors des classiques business plan et compétences techniques plus business, trois points critiques sont également à remplir en sus:
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Avoir » l’idée géniale » (créativité/innovation disruptive pour naviguer dans l’océan bleu).
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Avoir un Mindset ad hoc (Fondateurs ET équipes).
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Avoir une construction intérieure appropriée (être Leader avec un grand L et être à la fois charismatique, ouverts, connectés, efficient, résilient et sur le Flow).
Un atelier sur deux jours où VOUS allez découvrir tous les outils les plus avancés, les approches les plus performantes, en provenance directe de la Silicon Valley / Californie, pour vous permettre de construire votre story board (plan d’action détaillé) est ouvert aux candidats Jedi. (Attention, place très limitées).
Il se déroulera les 1er et 2 septembre 2018, dans le 11e arrondissement de Paris.Inscription en ligne et détails ci-après !
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: le taux de mortalité à l’échéance 5 ans passe de 51% à 34% pour les entreprises accompagnées !
4 Comments
OUI ! avec précisions :
- le taux de pérennité est bien plus bas que ca : 52 % ne passent pas la troisième année il triple quand les personnes sont bien accompagnées ce qui (cf cour des comptes et rapport taugourdeau) ne représente que 30% des cas...Dans les 70% on trouve soit ceux, majoritaires qui ne demandent rien à personne soit ceux qui confondent un banquier ou un expert et un accompagnant. Pour les startup réelle pas plus de 5% à l'arrivée.
- Le business plan et la bonne idée ne sont pas vraiment du ressort des startup (au sens 3 ans à perdre de l'argent en innovation en espérant trouver une scalabilité) . Le business model est essentiel et encore plus l'équipe. Les investisseurs (ceux qui risquent leur argent) insistent sur la focalisation et la qualité d'éxécution sont des clés.
Les travaux de BCAE ou FFE mettent en premier le mindset auquel tu fais très justement allusion ( dont aptitude à l'apprentissage et choisir son accompagnement, puis l'équipe. ) En 2 viennent les capacités d'engagements et de risques, grands absents des nombres de "créations contraintes".
- L'idée dans le cadre de l'innovation n'est en fait que le déclencheur d'une énergie préalable. Pour les modèles non innovant en principal (donc en périphérie)
voili voila en petits compléments
Merci pour cet apport Xavier .... à bientôt :-)
Jacques
Excellent article Maître Jacques avec un complément de mise en oeuvre suggéré ;
Le mindset fonctionnera d'autant plus qu'il sera couplé avec une attitude positive vers le "Time to Market" qu'il s'agit de travailler consciencieusement à travers un usage facilité d'une stratégie de réflexion innovante qui s'appuiera sur la méthode maintenant éprouvée du business plan Canvas
Le Business Model CANVAS est un outil pour dresser un état des lieux du modèle économique d'une entreprise. Pour un projet de création d'entreprise, c'est un moyen précis de partir de son idée et de s'obliger à faire sa cartographie précise de son projet disruptif en partant d'un brainstorming open minded qui doit se conformer à des postulats indispensables à bien formuler dans une démarche interactive pour "mettre à plat" son modèle économique à travers des mots clés indispensables à envisager pour aller vers la réussite du passage de la fameuse "Vallée de la mort".
Alexander Osterwalder est un chercheur et un entrepreneur suisse.
Il est l’auteur du livre Business Model: Nouvelle Génération avec Yves Pigneur, ouvrage qu’on trouve aussi au format Kindle sur Amazon et qui présente le Business Model CANVAS.
J'invite chacun(e) à regarder des exemples probants sur slides share ainsi que sur le blog de Peater Keanes, qui oeuvre depuis pas mal d'années à développer cette méthode dynamique auprès des entrepreneurs "nouvelle génération" et accompagnateurs de l'entrepreneuriat (CCI, Réseau Entreprendre, France Initiative, etc...)
Un exemple parmi d'autres pensé par votre serviteur et expérimenté en mode BP Canvas lors de sa formation avec Peater Keanes : créer un business plan canvas à partir du mot "Vache" : le constat d'une Amie paraguayenne qui vendait une de ses vaches pour se payer son voyage annuel de retour au pays France- Paraguay m'a plus qu'inspiré en remplissant peu à peu et me projetant sur la chaîne de valeurs d'un modèle économique innovant et disruptif montrant l'intérêt pour les pays en voie de développement de s"appuyer sur leurs valeurs intrinsèques et l'usage par le bon sens de leurs parfois trop rares ou pillées ressources "naturelles" disponibles pour se développer sans perdre leur âme et culture
Que de richesses peut-on faire émerger avec une "simple" vache si l'on considère l'économie circulaire possible dans cette belle création !;) : lait, cuir, viande, tapis, ...placements sûrs avec ROI garanti
Essayez !..je m'engage à vous amender et compléter votre nouvel BP à partir du "vieux " BP trop lisse et peu imaginatif LOL
See :
www.youtube.com/watch?v=SH-pVBxU1kw
Merci Jean-François pour ton apport d'expertise très complémentaire au billet !
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